LES SEPT CHAPELLES QUI SE TROUVAIENT AUTREFOIS SUR LE PARCOURS DE LA PROCESSION DE NOTRE-DAME DES VII DOULEURS : Charles-Clovis Selosse, neuvième partie

… Avec l’aimable autorisation de la famille de Charles-Clovis Selosse …

L’histoire de la Confrérie de Notre-Dame des VII Douleurs nous apprend l’existence d’anciennes chapelles. Le 31 mai 1742, les administrateurs 1 de la Confrérie de Notre-Dame des VII Douleurs décident de restaurer les chapelles ou stations. La procession qui sortait le dimanche dans l’octave de la visitation, après la grand’messe, faisait le tour de ces chapelles.

Quatre de celles-ci existaient encore en 1860 et la dernière fut démolie en 1886. C’était la chapelle de la drève près du château.

La procession se dirigeait par la rue du Château (rue de Courtrai), puis suivait la drève (Avenue du Château) vers la Bouvrie (rue de Rolleghem) et de là revenait à l’église par la rue de Tournai. Durant la procession, on donnait la bénédiction du Saint Sacrement devant la dernière chapelle.

Le terrier de 1775, reposant aux Archives de l’Etat à Bruges, nous fait connaître l’emplacement de plusieurs de ces chapelles. Une de celles-ci était située au carrefour de l’Avenue du Château et de la rue de Rolleghem, à l’endroit où l’Avenue du Château fut prolongée pour continuer vers le Pont Sainte-Thérèse, c’est-à-dire au bout de la Blanche Drève. Une autre encore se trouvait à l’angle des rues de Rolleghem et de la Station, c’est-à-dire à l’angle des chemins de la Bouverie vers Saint-Achaire et de la Bouverie vers Luingne.

Grâce à ce terrier, nous pouvons encore en situer deux autres : l’une dans la rue de la Station, en face de la rue Léopold, à proximité de l’habitation du notaire Félicien Nuttin, et l’autre au coin de la rue du Luxembourg, à l’emplacement du Café du Luxembourg.

On nous a rapporté que, lors de l’ancien tour de la procession du Saint-Sacrement par l’Avenue du Château, rue de Rolleghem, rue de la Station, un reposoir était édifié devant la propriété de M. Jean-Baptiste Catteaux-Chombart, rue de la Station, actuellement les bâtiments de la société « Les épiciers réunis », entre les magasins Lauwers et celui de M. Valère Fache-Lienaert, en face de la nouvelle clinique du Docteur Max Humblet.

Alors que ce tour de procession fut raccourci par les rues de Courtrai, Léopold, de la Station et de Tournai, le reposoir fut fait dans le jardin de la propriété de M. Henri-Jean-Baptiste Lerouge-Catteaux, rue de la Station, à l’emplacement de la maison de M. Paul Lerouge-Lamiral, actuellement propriété de Mme Ferdinand Vandame-Lerouge, 35, rue de la Station. Après la construction de cette maison en 1894, le reposoir fut établi dans la grande porte des magasins situés à droite de l’habitation actuellement le numéro 37.

Le dimanche 19 juin 1960, lors de la procession de la Fête-Dieu, le reposoir fut édifié rue du Luxembourg, au couvent des Sœurs Franciscaines, car celui-ci ne pouvait se faire rue de la Station par suite de travaux à l’ancienne imprimerie Lerouge, actuellement imprimerie Desseaux.

Terminé le 31 juillet 1960. Charles-Clovis SELOSSE.

En annexe nous donnons encore quelques vues du « Tour des VII Croix » de 1953 à 1962. – Elles prouveront que cette belle manifestation de foi reste vivace d’année en année et qu’elle est fidèlement suivie par la population de Mouscron et des environs.

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1  De nos jours, les administrateurs de la confrérie n’existent plus. La confrérie est dirigée par le curé et par un secrétaire-trésorier, M. Nicolas Claude, qui depuis 1949 remplace M. Ernest Pollet.