![\"\"](\"http:\/\/www.paroisse-mouscron.be\/wp-content\/uploads\/2017\/11\/2\u00e8me-station-1.jpg\")
<\/a>La nouvelle Chapelle de 1939 dans son \u00e9tat actuel (Archive paroissiale)<\/p><\/div>\n
En juin 1939, le grand Christ a \u00e9t\u00e9 replac\u00e9 dans une chapelle construite dans la chauss\u00e9e du Risquons-Tout, \u00e0 l’extr\u00e9mit\u00e9 du nouvel \u00e9difice. On y a remis la m\u00eame croix. Malheureusement, il fallut la diminuer et, de ce fait, le corps du Christ semble \u00e9norme derri\u00e8re la grille de fer forg\u00e9.<\/p>\n
Le 17 septembre 1939, lors du \u00ab\u00a0Tour des sept Croix\u00a0\u00bb, auquel cinq mille personnes participaient, la nouvelle chapelle du Christ devait \u00eatre inaugur\u00e9e, mais \u00e0 cause des \u00e9v\u00e9nements, les travaux n’\u00e9taient pas termin\u00e9s.<\/p>\n
En 1941, pendant la seconde guerre, ce crucifix fut l’objet d’un acte impie attribu\u00e9 aux soldats allemands cantonn\u00e9s \u00e0 Mouscron. La restauration du Christ qu’une main sacril\u00e8ge avait bris\u00e9, fut c\u00e9l\u00e9br\u00e9e le dimanche 21 septembre 1941. C’est cette chapelle du Christ qui donna son nom au quartier dans lequel elle \u00e9tait construite.<\/p>\n
En 1874, la confr\u00e9rie de Notre-Dame des VII Douleurs proc\u00e9da \u00e0 la restauration des croix du \u00ab\u00a0Tour des VII Croix\u00a0\u00bb. La chapelle du Christ, qui \u00e9tait une station de l’ancien \u00ab\u00a0Tour des VII Croix\u00a0\u00bb, existait toujours et fut conserv\u00e9e comme deuxi\u00e8me station du p\u00e8lerinage. La Croix Danel ayant \u00e9t\u00e9 renouvel\u00e9e par ses propri\u00e9taires, la confr\u00e9rie ne put intervenir que dans le placement de cinq croix.<\/p>\n
Il para\u00eet qu’autrefois on venait servir \u00ab\u00a0au Christ\u00a0\u00bb le dimanche de la Pentec\u00f4te. Juliette Destoop, qui fut la beno\u00eete de la chapelle et qui y faisait br\u00fbler les bougies, racontait que sa m\u00e8re, n\u00e9e en 1824, avait toujours entendu que le Christ \u00e9tait une donation de la fermi\u00e8re de l’ancienne \u00ab\u00a0Cense Coulon\u00a0\u00bb qui, atteinte d’un cancer, avait fait promesse en cas de gu\u00e9rison de b\u00e2tir une chapelle au Christ. Elle gu\u00e9rit et la chapelle fut b\u00e2tie.<\/p>\n
Mlle Juliette Destoop racontait encore que les r\u00e9volutionnaires fran\u00e7ais de 1791, \u00ab\u00a0les rouges Bonnets\u00a0\u00bb, s’amus\u00e8rent \u00e0 tirer apr\u00e8s le Christ. On en voit encore la trace, car un doigt manque \u00e0 la main gauche. Elle savait par tradition qu’\u00e0 un certain moment le Christ fut cach\u00e9 dans la grange de la ferme d’en face, qui devait \u00eatre la ferme Destombes (actuellement caf\u00e9 de la Barri\u00e8re). Elle se souvenait du temps o\u00f9 l’ancienne chapelle \u00e9tait ouverte et sans grillage. Il s’y trouvait six bancs et les gens y venaient en p\u00e8lerinage, m\u00eame de tr\u00e8s loin. Il y a une centaine d’ann\u00e9es, on voyait sur les murs un tas de b\u00e9quilles et de cannes.<\/p>\n